Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Nous quittons l'Afrique...l'Afrique ne nous quitte pas!

Nous quittons l’Afrique…L’Afrique ne nous quitte pas!

 

 

« Qui a l’habitude de voyager sait qu’il arrive toujours un moment où il faut partir. »

 

  Paolo Coelho, auteur de « l’alchimiste ».

 

 

De Kampala à la ville du Cap nous aurons cheminé dans neuf pays différents qui ont tous en commun la couleur de l’Afrique.

 

Nos sacs se sont attardés dans des endroits que nous n’aurions pas imaginés, et dans d’autres décors nous les avons bouclés plus tôt que prévu : il y a des paysages devant les quels on ne se sent pas bien, alors il ne faut pas rester.

 

Il faut aller chercher le théâtre d’une nouvelle scène là où les sourires se font aisément, trouver  la place où seul un regard suffit à vous convaincre que c’est ici que vous allez vous poser devant un bol de soupe.

L’Afrique abonde de lieux magiques, qui sans vous faire oublier votre demeure, sait vous persuader qu’ici aussi vous êtes chez vous!

 

Chaque voyageur impose son propre rythme à la découverte qu’il veut bien se permettre…

Parfois nous avons passé trop vite en gommant un sentier menant au « paradis » ; en d’autres occasions nous nous sommes égarés sur des routes qui n’en valaient pas la peine…

 

Dans tous les cas, la mémoire retient souvent davantage le soleil et le ciel azur, et moins l’averse que nous n’avions pas prévue!

 

De « petits pays » comme le Rwanda ou le Lesotho, en vastes territoires comme la Zambie ou le Mozambique, il nous a fallu faire des choix en laissant pour de futurs pèlerinages les contrées oubliées, les faces cachées ou le recto d’une page trop vite tournée…

 

L’Afrique c’est comme le bon café, fort et intense ; l’espace est immense, nous en avons aperçu une parcelle…

 

 « C’est noir et ça grouille » déclarait De Gaulle en évoquant le grand continent, une boutade bien sur, qui traduit bien l’effervescence de ces jeunes Nations en quête de futurs meilleurs…

 

Des montagnes Ougandaises aux plages d’Afrique du Sud, en passant par les lacs Tanganyika et Malawi, notre route aura rencontré la gentillesse et la bienveillance, des populations attachantes, des pays captivants !…Jamais nous nous sommes sentis en insécurité!

 

 Ferrailler et croiser le fer auront été nécessaires dans bien des cas, et partout où la pauvreté et le manque d’éducation l’emportent, le quotidien devient plus dur.

 

Dans certaines situations, la sévère exigence de la survie au jour le jour bride toute intelligence, alors il faut apprendre à ne pas s’emporter (…ça, je n’ai pas toujours su le faire !).

 

Lorsque nous traversons la misère, nous sommes de passage, simplement en visite …les pauvres, eux, restent dans la fange.

 

Nous quittons l’Afrique, l’Afrique ne nous quitte pas!

 

  

 

 

 

 

 



20/12/2012
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