Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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NZ 3, La voie lactée

NZ 3, 

 

 

La voie lactée… Du Northland au Taranaki .

 

 

 

  

 

La voûte céleste de l’hémisphère sud diffère de celle que l’on peut admirer chez nous :

 

La tête dans les étoiles, ici on ne peut dénicher ni la Grande Ours, pas plus que l’étoile polaire.

 

Le nez en l’air dans la belle nuit étoilée de Nouvelle Zélande, nous fera découvrir la constellation de la Croix du Sud  qui figure sur le drapeau Néo Zélandais.

 

 

 

 

 

En commun  dans les deux hémisphères, c’est la voie lactée qui trace son cordon blanc scintillant dans le ciel du Pacifique sud…

 

Sous ce dôme de constellations, la voie lactée apparaît plus dense et plus brillante.

 

En bas, sur le plancher des vaches, la voie lactée appartient à la puissante coopérative laitière « Fonterra » qui fédère 10500 éleveurs sur  12000.

 

 

 

Autant dire que « Fonterra »  qui collecte 90% du lait produit sur les deux îles, fait «  la pluie et le beau temps » dans le milieu agricole…

 

 

 

 

Pas tout à fait quand même : la Nouvelle Zélande fait face actuellement à un nouvel épisode de sécheresse qui jaunit les pâtures et compromet la coupe du foin.

 

 

 

La production laitière Néo zélandaise, donc très dépendante de la météo, souffre de ces conditions inhabituelles ; Les pâturages ont manqué d’eau et la collecte de lait en ce début d’automne chute brutalement.

 

 

 

Dans certaines régions, les arrosages par rampes mobiles sont autorisés, mais pas partout.

 

 

 

 

 

La crise est sévère, et lorsque la pluie cesse de tomber du Northland au Canterbury, les prix du lait flambent…

 

 

Au pays du « long nuage blanc », les vaches broutent de l’herbe dans d’immenses pâturages ;

 

Chez nous, dans le grand Ouest, c’est une notion que nous avons presqu’oubliée : les vaches sont faites pour pâturer au dehors, à l'air libre…

 

 

 

 

 

Ici, dans cette région isolée du globe, les troupeaux restent toute l’année en extérieur, les vêlages sont groupés sur deux mois maximum et les salles de traite sont au milieu des parcelles.

 

 

 

 

 

La production laitière est basée à 85/ 90% sur le pâturage ; La pousse de l’herbe est optimisée en  laissant des troupeaux de 300 vaches, sur deux à trois ha, durant 12 à 24 heures, pas d’avantage.

 

 

La vache Néo Zélandaise « donne » en moyenne une dizaine de litres de lait quotidiennement…

 

Un volume très éloigné des records et qui peut faire sourire les éleveurs Bretons.

 

Mais le lait produit à base d’herbe dans les deux îles, est d’une qualité remarquable, et les robustes vaches durent beaucoup plus longtemps!

 

 

 

 

Avec des régions comme le Taranaki, où quand tout va bien, l’herbe pousse 12 mois sur 12,  les éleveurs Néo-zélandais, non subventionnés depuis le milieu des années 80, sont à l’origine d’un système des plus performants au monde, avec un coût de production le plus faible de la planète.

 

 

 

Sur le marché mondial, « Fonterra » dicte le prix de référence de la poudre de lait qui s’arrache en Chine.

 

 

Depuis que le consommateur Chinois perd confiance dans sa propre production suite aux scandales répétés sur les fraudes alimentaires et en particulier sur la poudre de lait, les Néo-zélandais doivent répondre à une demande Chinoise qui s’est multipliée par 10 dans les cinq dernières années.

 

Dans ces conditions on comprend mieux qu’ici on regarde les vaches avec respect.

 

On peut aussi prendre le temps d'admirer la beauté sauvage qui mène dans ce sud-ouest de l'île du nord:

 

 

 

 

 

Quand nous sommes arrivés en Taranaki, au pays des vaches, la pluie commençait à descendre du ciel sur cette région exceptionnellement fertile…

 

De l’or en barre pour les éleveurs, mais  une météo bouchée qui ne nous permit pas de voir le mont Taranaki et son cône volcanique blanchit de neige.

 

L’entrée dans New Plymouth se fit au son des essuie-glaces ;

 

Les plages de sable noir n’étaient cependant pas désertes, quelques kite-surfeurs profitaient des rafales de vent pour goûter la vague.

 

 

 

 

 

Le lendemain, le ciel était de nouveau bleu sur New Plymouth et les terrasses de la boulangerie du « Petit Paris » faisaient le plein.

 

Du très bons pains dans ce café boulangerie qui ornent ses murs des affiches des festivals de « Quai des bulles » : l’équipe est de St Malo et tout New Plymouth connait ses « Frenchies » qui font  « ...a so lovely bred !! »

 

 

 

 

 

 

 

Ce week- end, la ville est en effervescence, elle accueille durant trois jours le traditionnel festival Womad (musiques du monde) :

 

nous avons eu de la chance en optant pour le samedi, la météo autorisa un beau soleil pour les concerts.

 

C’est avec bonheur que nous avons revu  Goran Bregovic et  son « orchestre  pour mariages et enterrements ».


Un grand moment  de la musique déjantée venue des Balkans!

 

 

 

 

Après quelques jours en Taranaki, nous avons rejoint  Auckland pour cette fois prendre l’avion, qui d’un saut de puce, nous déposa à Christchurch dans l’île du sud.

 

L’île du sud…Un authentique paradis…là où la voie lactée se perçoit encore mieux qu’ailleurs dit-on!

 

Nous allons voir!

 

 

 

 

 



07/04/2013
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