Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

18, Argentine, Ruta 40, de Cachi à Cafayate.

18, Argentine, Ruta 40, de Cachi à Cafayate.

 

 

 

 

 

 

 

C’est certain, nous devrions la retrouver assez régulièrement.

 

 

Les Etats-Unis ont su cultiver la légende de la route 66, les Argentins quant à eux, peuvent sans prétention aucune, être fiers de la Ruta 40 !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Comme une colonne vertébrale s’adossant à la cordillère des Andes, la Ruta 40 s’étire de la frontière Bolivienne jusqu’au très grand sud.

 

 

Les puristes diront l’inverse car le kilomètre 0 débute au Cabo Virgenes qui regarde la Terre de Feu.

 

Mais comme nous découvrons la 40 dans le sens Nord/Sud, on a l’impression d’entamer le parcours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une trajectoire à la démesure du pays, longue de plus de 5000 kilomètres, 11 provinces traversées, et donnant accès à 19 parcs Nationaux.

 

 

Dans le Nord-Ouest Argentin, à partir de Cachi, on oublie l’asphalte, on se contente du ripio, une piste de gravier qui par endroit ressemble à de la tôle ondulée.

 

 

On pardonne bien vite ce désagrément tant le spectacle est permanent.

 

 

 

 

 

 

 

 

Maisons abandonnées, villages aux murs décatis, mais aussi pueblitos au charme tranquille qui surgissent plantés en bordure de formations rocheuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces villages donnent l’impression d’avoir signé un pacte de cohabitation avec cette prodigieuse nature montagneuse qui domine les vallées.

 

 

On s’arrête à Seclantas pour déguster d’excellentes empanadas au fromage de chèvre.

 

 

 

 

 

 

 

 

La halte dans ce minuscule pueblo, 600 âmes au dernier recensement, nous donnera l’occasion de rencontrer Charlotte et Marine avec qui nous ferons un petit bout de chemin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons tranquillement notre route jusqu’à Molinos.

 

 

 

En cette fin de journée le vent soulève la poussière dans les rues de ce coin perdu qui a su conserver quelques élégants bâtiments coloniaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hébergement chez « Manolo », accueil au top, chambre simple et propre, cuisine goûteuse !

 

 

 

 

 

 

 

 

 Depuis Cachi et ses vignobles d’altitude ondulant à plus de 2300 mètres, les vignes les plus hautes du monde selon la formule locale, la route 40 amorce une longue descente vers la belle destination de Cafayate, entourée elle aussi de très belles vignes ceinturées d’imposantes montagnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nombreux arrêts sur la Ruta 40 qui doucement mène à Cafayate:

 

 

 

 

 

 

 

Cafayate est réputée pour son Torrontes, un cépage qui produit des vins blancs aromatiques.

 

Nous avons préféré le Torrontes seco, le blanc doux ayant une tendance à empâter le palais.

 

 

S’il fallait en choisir une parmi les nombreuses bodegas de Cafayate, c’est sans conteste la petite propriété « Bodega Nanni » dotée d’un agréable patio qui capte la fraîcheur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En production de vins bio depuis 1996, du Malbec au Cabernet Sauvignon en passant par la Syrah, l’ensemble de la vinification est maîtrisé avec sérieux.

 

Ce n’est pas du haut de gamme, mais c’est très honorable et aussi très abordable pour la bourse.

 

 

 

 

 

 

 

 

Après deux nuits dans la très touristique mais attachante Cafayate, il nous faut retourner sur Salta.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On abandonne la magnifique Ruta 40, pour emprunter la Ruta Nacional 68 qui serpente dans une splendide quebrada, une faille géante qui traverse des paysages d’une extrême aridité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Fascinante sculpture de la roche aux couleurs polychromes, zone sauvage, couloirs étroits percés par les rios, le soleil et un vent tourbillonnant complètent ce décor époustouflant.

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant 70 km, on ne sait plus où donner de la tête !

 

 

Profonds ravins, amphithéâtre naturel, vallées tortueuses, c’est le vent tumultueux qui a paraît-il œuvré pour façonner cet étrange univers.

 

 

 

 

 

 

 

Un eldorado qu’il convient d’aborder avec prudence pour les éventuelles randonnées.

 

 

Conseils aux voyageurs :

 

 

Ce n’est pas aisé de découvrir la « boucle sud » de Salta en transport en commun.

 

Le moyen le plus simple pour circuler à son aise reste la location de voiture.

 

Attention, durant la saison des pluies (Janvier, Février), certaines portions ne sont praticables qu’en 4x4.

 

Prendre les renseignements auprès des offices de tourisme qui sauront vous informer sur l’état de la route.

 

 

À Salta, les entreprises de location de voitures sont nombreuses.

 

Certaines n’hésiteront pas à « vendre du 4X4 » même quand ce n’est pas nécessaire.

 

  Nous avons évité les sociétés de location les plus connues sur le marché pour louer dans un bureau modeste, mais attentionné et efficace.

 

 

Je cite volontiers l’adresse car Sergio, patron de sa petite entreprise, nous a fourni de très bons conseils et respire l’honnêteté.

 

 

 Le faire travailler c’est aussi prendre en compte ce service de proximité et lui accorder la confiance qu’il mérite.

 

 

 Das Rent a Car, bureau situé dans la galerie commerciale de la rue Buenos Aires au n° 68 à Salta

 

Buenos Aires 68 Local N° 4 - Salta Capital

+549 387 4403852 movil - Whatsapp

 

sergiojimenez@dasrentacar.net

 

 

Nous avons loué une petite berline qui a fait l’affaire. Il faut rouler lentement et être attentif.

 

 

Quelques passages à négocier mais rien d’insurmontable.

 

 

 

 

 

Location : environ 100 euros pour 4 jours.

 

 

 

 

 



28/11/2019
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