Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

26, Argentine, Esquel, la Patagonie oubliée.

Esquel, la Patagonie oubliée.

 

 

 

          Parque Nacional de los Alerces.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Où est la Patagonie ?» lui ai-je demandé un jour.

 

 

« Là-bas », m'a-t-il répondu en tendant le bras vers une frange de ciel d'un rose magnifique.

 

 

 

Et à partir de ce jour la Patagonie n'a plus été que cela et je n'ai pas lâché mon oncle d'une semelle jusqu'à ce qu'il m'emmène avec lui.

 

 

 

Mais quand je suis arrivé, quelle déception !

 

 

Les chevaux n'étaient pas plus grands qu'ailleurs et la frange du ciel rosissait toujours du même côté, mais tellement plus loin ! »

 

 

 

Francisco Coloane : « Tierra del Fuego »

 

 

 

 

 

 

 

Un roman indispensable ! (Un de plus !)

 

 

Une dernière petite rando sur les hauteurs de Bariloche avant de quitter El Parque National Nahuel Huapi.

 

 

Un puma (un seul !) est signalé dans le secteur, nous ne l’avons pas rencontré, seuls de splendides paysages défilent sous nos yeux.

 

 

 


 

 

 

Bariloche et la région des lacs sont véritablement à inscrire dans le carnet d'adresses, c'est une belle destination, nous avons beaucoup aimé!

 

 

 

 

 

 

 

 

Au terminal de bus de Bariloche, on file au kiosque acheter une bouteille d’eau pour la route :

 

 

C’est à ce moment-là que je fais une curieuse rencontre.

 

Dans un article précédent,

 

(Bariloche, la planque de luxe, n° 24),

 

 

j’évoquais un tourisme malsain orienté vers la sinistre période durant laquelle la région abrita des criminels nazis.

 

 

Il faut bien se rendre à l’évidence:

 

il est toujours possible de se procurer « un guia turistica » illustré, pour la modique somme de 1000 pesos (15 Euros), permettant de faire un pèlerinage sur les traces des vieux démons. En vente au kiosque !

 

 

 

 

 

 

Le bus nous embarque pour Esquel :

 

 

Les voyageurs sont peu nombreux à faire la halte à Esquel, province du Chabut.

 

 

 

 

 

Dans cette région forestière, peu connue, peu fréquentée par le touriste étranger, on craint un virus transmis par le rat.

 

 

 Légende ou pas, inquiétude exagérée ou bien réelle, on s’est dit que nous avions su affronter l’unique puma du secteur de Bariloche, alors les rats ! même pas peur !

 

 

Plus sérieusement, notre arrêt à Esquel est motivé par la proximité du Parque Nacional de los Alerces, le plus

vieux Parc National d’Argentine.

 

 

 

 

 

 

 

 

De Bariloche, la route qui mène à Esquel constitue déjà un véritable spectacle.

 

 

Ci-dessous quelques photos prises derrière le pare-brise du bus un peu moucheté de gouttes d’eau.

 

 

 

 

 

 

Paradis pour les amateurs de pêche, les lacs du parc De Los Alerces abondent en truites et saumons.

 

 

Mais pardessus tout, le parc préserve l’alerce, une variété ancienne de conifères que l'on trouve dans les forêts froides du sud de l'Argentine et du Chili.

 

 

Considéré comme l'arbre le plus vieux de la planète, certains, au Chili, auraient plus de 3 000 ans, L’alerce appartient à la famille des séquoias d’Amérique du Nord.

 

 

 L’alerce peut atteindre 50 m de haut et le diamètre du tronc parfois 4 m !

 

 

 

 

 

 

 

On l’appelle aussi cyprès de Patagonie, c’est malheureusement une variété extrêmement menacée, en 2015, 1300 hectares du parc sont partis en fumée.

 

 

 

 

 

En juillet 2017, l'UNESCO déclare « site du patrimoine mondial » une partie des 263 000 hectares du parc national.

 

 

 

 Décor sans fin de paysages splendides façonnés par les glaciers des massifs, ici la Patagonie intérieure rime avec une nature qui a peu subi les influences humaines.

 

 

 

 

 

 

C’est une Patagonie oubliée à l’écart des carrefours touristiques.

 

 

 Les routes sont asphaltées en partie, mais dès qu’on emprunte les voies secondaires, les nuages de poussière annoncent l’arrivée des camions et pick-up qui sillonnent les pistes de ripio.

 

 

 

 

 

 

 Esquel, coincée entre les montagnes, est la porte d’entrée du Parc National.

 

 

La ville est jeune, un peu plus de cent ans d’existence, sans charme particulier,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mais dès que le regard s’élève, alors la magie des montagnes opère.

 

 

 

 

 

 

 

 

À proximité d’Esquel, sur la route qui mène au Chili, encore plus paisible, Trevelin attend les visiteurs.

 

 

Ce petit bourg a conservé le caractère Gallois.

 

 

 

 

 

 

Des colons venus du Pays de Galles s’y sont installés en 1888.

 

ils ont aimé les vallées aux alentours et ont « domestiqué » les rivières en construisant des moulins;

 

ils ont produit de la belle farine, ne restait plus qu’à faire le pain !

 

 

À Trevelin, la tradition du thé reste fortement ancrée. Ecoles bilingues également (Espagnol/anglais mais aussi Espagnol/Gallois)

 

 

 

 

 

Bientôt la Navidad...Et si on passait Noël à la plage?

 

 

Conseils aux voyageurs :

 

 

Moins connu que les autres parcs d’Argentine, Los Alerces est un petit trésor de beauté.

 

 

 

 

 

 

 

La meilleure façon de découvrir ces arbres splendides c’est d’effectuer une excursion en bateau où on peut approcher ces cyprès gigantesques.

 

 

 

 

 

 

Nous n’avons pas pu le faire car el circuito lacustre n’était pas ouvert à la réservation.

 

 

Reste la solution de la location de voiture pour parcourir la ruta provinciale 71 qui longe les lacs tantôt bleus argent, tantôt verts émeraude…

 

 

 

 

 

 

 

Et les lupins ! encore des lupins !

 

 

 

 

 

 

Nous avons trouvé ces lieux encore plus sauvages que la route des sept lacs au nord de Bariloche.

 

 

 

 

 

Pour ceux qui ont du temps, il faut y aller ! vous serez seuls ou presque !

 

 

 

 

 

 

 

 



19/12/2019
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