Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Ouganda 2: De Kampala à Entebbe

De Kampala à Entebbe.

 

 

 

 

 

 

Les villes sont souvent fatigantes pour le marcheur…Celle-ci est particulièrement épuisante…

 

La densité de la foule est telle que brutalement le flot de piétons doit s’arrêter et attendre l’espace de quelques secondes pour à nouveau progresser en rangs serrés.

 

 

Le flegme britannique a dû opérer dans cette ancienne colonie anglaise, car les Ougandais sont d’une patience remarquable.

 

La circulation peut être  totalement bloquée durant dix minutes sans que l’on soupçonne le moindre énervement, pas même  un coup de klaxon !...On coupe les moteurs parfois.

 

L’usage de la patience est ici une véritable institution.

Cette prédisposition à rester calme est une marque de l’Afrique australe.

 

Autant dire que le Blanc, le « Zumgu » qui s’excite, passe pour, au mieux un original, mais le plus souvent pour  un « blaireau » manquant d’éducation et regardant trop souvent sa montre !

 

La gestion du trafic reste cependant un souci majeur dans cette ville en plein développement.

 

La municipalité prenant le buffle par les cornes a donc décidé il y a quelques années de créer une seconde gare routière pour désengorger la première, si bien qu’actuellement, Kampala peut se targuer de disposer de deux immenses bazars  au lieu d’un, sans avoir nullement apporté de solution !

 

La ville à défaut d’être moderne, allie tant bien que mal les constructions récentes de buildings de verre et d’acier et les immeubles de briques au rez- de- chaussée sous arcades des années cinquante.

 

Le commerce est permanent, tout s’achète, tout se vend !

 

C’est une marée humaine qui quotidiennement  envahit les trottoirs délabrés du centre-ville.

Une population jeune, très jeune ! (voir le commentaire posté sur "l'Afrique des grands lacs, population")

 

Au hasard des collines nous devinons de somptueuses villas, toutes surveillées par des gardiens, parfois armés, s’adossant nonchalamment à de lourds portails de fer forgé.

 

A Kampala la misère a été éloignée et poussée vers la périphérie  générant d’imposantes banlieues de baraquements en tôle, mais nous sommes loin des énormes bidonvilles miséreux et insalubres de Nairobi.

 

Saoulés par le bruit et la foule, nous décidons  de nous rendre à Entebbe au bord du lac Victoria pour visiter le jardin botanique.

 

La route reliant la capitale Ougandaise à sa sœur jumelle et rivale, est un axe qui respire la richesse, la modernité, le bon goût…

 

Bordée de parcs fleuris aux pelouses parfaitement entretenues, d’hôtels modernes, de villas privées opulentes et de centres d’affaires colonisant les deux côtés de la route nationale, cette artère vitale qui va mourir sur les rives du lac Victoria confirme  avec fierté   la position balnéaire d’Entebbe .

 

 

 

Loin de la fournaise de la ville, le jardin botanique, très sauvage, apporte la tranquillité et la fraîcheur espérées.

 

Dominant le lac Victoria, ce jardin compte un grand nombre d’arbres et de végétaux indigènes.

 

De nombreux oiseaux exotiques égayent  le parc, les singes Columbus noir et blanc à la longue queue touffue ravissent le visiteur…

 

 

 

Un grand calme règne dans ce jardin où les jardiniers semblent être plus nombreux que les promeneurs !

 

 



16/09/2012
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