Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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South Africa 8, Le bout du Cap...

South Africa 8,

 

Le bout du cap…

 

Inscrit dans les mémoires d’écoliers, présent dans les têtes des coursiers du grand large, le Cap de Bonne Espérance fait partie des endroits mythiques du globe.

 

 

Le franchissement du cap indique aux marins le virage vers l’Est…

 

 

C’est ici que les Portugais comprirent que la course vers le Sud s’achevait ;

 

En dépassant le point le plus méridional du continent Africain, l’explorateur Bartolomeu  Dias  allait ouvrir ce qu’on nommera plus tard  « la route des Indes »*(1).

 

Pour chaque voyageur qui se hasarde au  sud de l’Afrique, le Cap de Bonne Espérance est un aboutissement au parcours choisi, quel qu’il soit.

 

 

 C’est la fin d’une route, l’ouverture sur l’océan ; C’est le dénouement d’une histoire ou bien le prologue d’une nouvelle chronique à venir vers un autre continent.

 

Du haut des falaises du cap, on ne peut que s’émouvoir en imaginant la force de ces premiers marins qui aventuraient leurs vaisseaux sur des mers inconnues.

 

Navigant  au large des promontoires rocheux, véritables éperons métissant les eaux de l’Atlantique et de l’océan Indien, les navigateurs venus d’ailleurs allaient générer les premiers brassages de races sur la côte Africaine…

 

 

Respect profond également pour ceux qui arrivent au cap à pied…

 

ils sont peu nombreux mais ils existent encore…il faut avoir de bonnes chaussures pour traverser le continent Africain!

 

Pour ceux qui souhaitent aller plus vite, il y a aussi le vélo…Deux routes sont prisées : Tanger, le Cap ou Le Caire, le Cap!...

 

L’histoire ne dit pas si, une fois au bout du bout du continent Africain, le besoin de repartir dans l’autre sens, tel le syndrome de Moitessier* (2),  guette le pèlerin…

 

 

Pour nous ce fût moins spectaculaire, nous avons garé la voiture sur le parking bitumé!

 

On s'est dit, malgré tout, que nous venions de faire un bout de chemin sur ce merveilleux continent ; de Kampala au Cap de bonne Espérance, c’est moins les kilomètres qui comptent que les rencontres, les émotions et les souvenirs partagés.

 

 

Les Sud Africains ont su préserver le site en le déclarant Parc National.

 

Sur ce domaine de 7500 ha, le plus spectaculaire n’est pas le Cap de Bonne Espérance, mais c’est l’extrême pointe au Sud que l’on nomme Cape Point :

 

Le panorama est grandiose, la pointe anguleuse est souvent enchaînée par les nuages que le soleil perce par intermittence.

 

 Les landes qui enveloppent le cap ne sont pas sans évoquer notre lande Bretonne…Pour un peu on se croirait au cap Fréhel... en plus vaste!

 

Les babouins qui traversent la route nous rappellent que nous sommes bien en Afrique!

 

Du haut de Cape Point se contemple le mariage des deux océans…le « bornage » n’est pas facile à voir!

 

 

*(1)  l’histoire officielle retient l’année 1488 comme première date du contournement du Cap de Bonne Espérance, cependant des cartes dessinées bien avant (carte Kangnido Corée, 1402) prouvent que des navigateurs Chinois, Indiens ou Arabes avaient déjà passé le cap…

 

 

 

*(2) Bernard Moitessier, première course autour du globe en solitaire et sans escale en 1968:  

 

Annoncé vainqueur, il renonce à couper la ligne d’arrivée et continue sa route vers l’océan Indien!

 

 

 

 

 



17/12/2012
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